Ci-dessous une réaction  militante à cette soirée passée à dialoguer directement avec François Bayrou à Vannes.

Merci Guy Paugam!

Un galop d’essai pour François Bayrou

Réunion publique à Vannes le 6 octobre 2011C’est parti !

Nous étions 300 aux dires des journalistes. Pas mal pour un début ! Avant de commencer sur le contenu, un petit mot sur l’ambiance et le public.

Cool, comme on dit, tout le monde n’était pas acquis à la cause du Modem. Forcément, on était à l’IUT, les idées de Martine et de ses copains étaient parfois palpables. Des jeunes, en grand nombre avec des questions souvent pertinentes. Et l’UDB également représentée et toujours égale à elle-même !

C’est avec une immense joie que j’ai retrouvé ceux que j’ai « abandonnés » il y a un an et demi pour venir en Loire-Atlantique. Les Côtes d’Armor sont venues avec entre autres (que ceux qui ne sont pas cités me pardonnent, je ne les ai peut-être pas vus) : Anne-Marie, Isabelle, Joëlle, Stéphan, Antonio, Louis. Il aurait fallu quelques heures de plus pour discuter de tout ce qui nous rapproche et nous a fait discuter assez fort parfois !

Le contenu fut sans surprise ! Heureusement ! Tout ce que nous avons entendu rassemblait toutes les idées qui font que nous sommes ensemble dans le Modem, autour d’un projet qui refuse la compromission. On se rend bien compte que la route suivie n’est pas facile à tenir ; mais qu’elle est la seule à garantir la cohérence du projet.

L’éducation

Vaste sujet. Trop ou pas assez d’enseignants ? Le problème est ici, mais pas essentiellement. L’éducation pèche par ses méthodes « on n’apprend pas à apprendre ». Ce qui s’applique aux élèves s’applique également aux enseignants à qui on fournit tout l’enseignement nécessaire. On oublie seulement de leur donner la boîte à outils. Tout le monde n’est pas né pédagogue. C’est un peu comme si le professeur devait faire un cours à un ordinateur qui engrange toutes les informations qu’il reçoit et de temps en temps émet un son synthétique « MAI-TRE JE N’AI PAS COM-PRIS VEU-ILLEZ RE-PE-TER ». Il me semble que ça ne marche pas tout à fait comme ça.

La production

Il faut imposer aux autres ce que l’on impose à soi-même. C’est tout bête hein ? Si on interdit les OGM ( exemple au hasard) en France ou en Europe, tout ce qui contient des OGM doit faire demi-tour à la frontière, ou mieux ne jamais y arriver. La responsabilité de traiter avec des producteurs fournissant des produits conformes à nos exigences revient aux importateurs qui deviennent les garants (sous contrôle) de la conformité. Ce ne sont plus les exploitations qui doivent être conformes, ce sont les produits.

L’énergie

L’exploitation du gaz de schiste, en tant que solution intermédiaire avant que des solutions saines et durables ne soient utilisées de manière suffisamment importantes, pourrait être envisagée SI et SEULEMENT SI les méthodes d’extraction  sont acceptables (à mon avis dans 1 million d’années elles le seront peut-être).

L’Europe

Plus ou moins d’Europe ? L’Europe ne doit pas tout imposer à tous. Les pays ne doivent pas être tenus d’appliquer des textes dont le pays ne veut pas.

Protectionnisme ? Fermer les frontières à certains pays ou produits, c’est la certitude que les pays en cause fermeront les leurs à nos produits. Pour faire simple, si Air France n’achète plus de Boeings, Airbus de vendra plus d’avions, et les entreprises françaises ne travailleront plus pour Boeing !

Faute de temps, beaucoup de points n’ont pas été abordés, et certains ne pouvaient pas l’être, car ce n’était pas une réunion Modem. C’était une réunion citoyenne.

Post Scriptum (j’évite d’écrire en abrégé)  :

On a eu droit à la lecture Modem du dernier ouvrage en date de la série « Martine » avec « Martine veut imposer le breton à l’école ».

Le conseil général des Côtes d’Armor s’oppose à la construction d’une unité de méthanisation à Ploufragan. Je ne connais pas le dossier ; mais quand même : on a des algues vertes et du lisier à éliminer, de plus, la Bretagne manque cruellement d’énergie.  Comment faut-il faire ? Je pense que Claudy Lebreton doit avoir la solution miracle ( A paraître « Martine nettoie les côtes bretonnes » ) ? .

Il y eut aussi les primaires « Peut-on ou doit-on aller aux primaires socialistes ? ». A mon avis la question pourrait être pertinente si Bayrou n’est pas présent au second tour. Pour que cette notion de primaire soit vraiment intéressante, il faudrait soit pouvoir participer sans adhérer aux valeurs socialistes pour désigner un candidat de second choix, soit donner au vote blanc une véritable valeur.
Election présidentielle 2007 : au second tour, mon bulletin était ORANGE. Légalement sans valeur, il avait pour moi la signification suivante :  Je refuse le candidat bleu et les idées qu’il véhicule et je refuse les idées roses portées par la candidate.

Combien étions nous à dire ce jour-là : ce n’est pas ça la France ?

Guy Paugam, MoDem 44.

http://www.guy.paugam.net/node/21