« C’est ce qui pourrait expliquer la différence entre sa cote de popularité de 70% et les intentions de vote autour de 13%. Or, si l’on en croit sa directrice de campagne, Marielle de Sarnez, entre «l’UMP et le PS qui courent derrière leurs extrêmes» respectifs, le candidat centriste devrait disposer d’un boulevard devant lui. Au moins sur le papier. » Voilà ce qui était lisible hier sur le site du Figaro. Nous le savons, François Bayrou  est populaire. Pourtant, aux yeux d’un large panel de l’électorat, il manque de crédibilité. Est-ce le manque de sensationnel ? Le manque d’impulsivité ? Ou encore la prise de recul face aux évènements ? C’est-à-dire la présence des qualités nécessaires pour être un bon président de la République ? Probablement en partie. Car François Bayrou conserve sa cohérence et ne révèle pas à chacune de ses interventions des mesures sans queue ni tête qui font le choux gras de certains journalistes. Il est visible, audible, mais encore faut-il le chercher au cœur du brouhaha que provoquent le PS et l’UMP. Il nous reste un mois pour soutenir François Bayrou et convaincre les français que sa popularité doit se concrétiser les 22 avril et 6 mai.

J’ai également lu hier sur www.unsinenouvelle.com un article sur la robotisation des usines qui permettrait de faire baisser le coût de production en France, au même niveau de celui en Chine. Ce serait un beau moyen de cesser notre perte de puissance industrielle. Des initiatives ont lieu en ce sens, mais aucune volonté de l’État. Pourquoi ne pas envisager cette solution ? Plutôt que de délocaliser, les entrepreneurs auraient accès à une usine très productive, produisant peu de déchets, peu de produits défectueux et assurant une utilisation optimale des matières premières, tandis que les opérateurs auraient accès à des emplois limitant fortement la pénibilité de leur travail et proposant un niveau technique supérieur. Nous sommes dans une ère technologique. N’est-il pas temps d’en profiter pleinement ?

Maxime L.